Tristan CHABERT

Depuis l’âge de cinq ans, j’ai toujours eu les yeux tournés vers le ciel, rêvé de passer ma vie là haut, entre l’espace et la terre. Une passion pour cette merveilleuse invention, les avions. Depuis cette période, je n’ai eu qu’une seule idée en tête, être pilote.
Une aventure aéronautique qui commença avec « Flight simulator X » en 2010, où j’essayais tant bien que mal d’effectuer mes premières approches ILS.
C’est en 2013, que je m’inscris au BIA, entamant une nouvelle approche sur le monde de l’aviation. Etudiant les lois régissant le vol, les phénomènes météorologiques, la cellule d’un avion.
Cette passion continuant à m’animer, l’aéroclub de Bourg-en-Bresse devint ma seconde maison. Alliant mes cours au lycée et mes vols, voilà une machine qui commençait à se lancer petit à petit.
En 2016, j’ai donc obtenu mon brevet de base, une « petite licence » mais qui me comblait de bonheur.
Le BAC S en poche, il était donc temps de partir pour Londres, afin de perfectionner mon anglais, outil indispensable pour un pilote.
En parallèle, beaucoup d’écoles de pilotes m’intéressaient, CTC, CAE et j’en passe...
Mais le souci était bien entendu le prix, beaucoup trop cher pour mes parents et moi.
C’est en rentrant de Londres que ma décision s’est tournée vers un ATPL théorique à distance, afin d’entamer une formation modulaire.
Avant toute chose, il me faut un PPL, une licence qui a quand même son poids financier. Mais heureusement, grâce à une offre de caissier chez Décathlon, j’ai pu obtenir cette fameuse licence PPL. Une case de plus à cocher sur mon carnet, pour avancer vers mon rêve.
La suite est une autre aventure, L’ATPL théorique. Une licence très redoutée par de nombreux pilotes, une quantité énorme d’informations, le tout à distance.
Il s’en suit donc douze mois de travail acharné à la maison, un été passé la tête dans les livres, dans ma chambre afin de réussir ce passage.
L’Etape suivante fut la formation pratique, beaucoup plus attrayante puisque touchant au coeur du sujet, avec entre autre le vol aux instruments sur des machines ayant plusieurs moteurs.
Une formation que j’ai effectué chez Astonfly, une école de pilotage basée à Toussus le noble en région parisienne.
L’une des formations les plus incroyable fut la MCC JOC effectuée chez Simtech Aviation, un centre de formation situé à Dublin. Lors de ce stage, l’accent est mis sur le travail en équipage ainsi que la gestion des ressources. Cette expérience est celle qui s’est le plus rapprochée de l’aviation de ligne, j ‘ai eu cette impression de toucher le but, le rêve.
À présent, il me reste à trouver une place dans un milieu éventré par la crise sanitaire. Beaucoup m’ont reproché de ne pas avoir de plan B ni aucun autre diplôme, mais la réalité est que voler est la seule chose que je veux faire durant toute ma vie. Je n’ai jamais fait machine arrière ni abandonné pendant une période où se former était jugé suicidaire et inconscient.
Ce qui m’a poussé à ne pas abandonner, c’est que je n’ai jamais cessé de croire au fait que ma place est nulle part ailleurs que dans un avion.
Je suis déjà fier du chemin parcouru et j’ai grande hâte de découvrir l’avenir.
Tristan CHABERT